décembre 8th, 2017
Il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis. Et il se trouve que je suis loin d’être idiot. Donc, je change parfois d’avis, même sur des choses qui semblent inamovibles. Dernièrement, par exemple, je me suis rendu à Quimper pour y suivre un cours de cuisine. Si cela vous semble anodin, c’est que vous et moi ne sommes pas familiers : parce qu’à une époque pas si lointaine, tout ce qui touchait à la cuisine me donnait de l’urticaire. La simple idée qu’on puisse passer des heures en cuisine me révulsait ! Evidemment, les barquettes surgelées, à cette époque, étaient mes meilleures amies. Et puis, pour je ne sais quelle raison, un jour, j’ai commencé à cuisiner. Je ne sais toujours pas pourquoi aujourd’hui. Toujours est-il que j’ai commencé à cuisiner, et qu’en plus, j’ai aimé ça. J’ai remporté quelques succès auprès de mes amis, et cela a suffi à entretenir à jamais la flamme gastronomique en mon coeur. Aujourd’hui encore , je ne suis toujours pas un cordon bleu (et ne le serai sans doute jamais), mais je me débrouille suffisamment pour en donner l’illusion. Et le plus étonnant, c’est que je ne sais toujours pas pourquoi j’aime cuisiner. J’imagine que cela m’apaise, après une rude journée de travail. Cela peut sembler incompréhensible aux réfractaires de la cuisine, mais je crois qu’il n’y a rien de mieux que de se mettre aux fourneaux après une longue journée. Penser à des associations d’aliments permet de se focaliser sur autre chose que sur les problèmes de travail… Bref, si vous êtes un apôtre des plats micro-ondes, vous devriez essayer de vous y mettre. Parce que c’est à la mode, en plus d’être agréable. Ca se voit avec des émissions comme Cauchemar en cuisine et autres du même genre. Si j’ai longtemps jugé ce genre de programmes, aujourd’hui, je les suis avec passion. Parce qu’il est loin, le temps où je suivais les recettes au pied de la lettre. Aujourd’hui, je passe mon temps à créer de nouveaux plats, et j’adore puiser dans les idées des chefs pour aller plus loin sur le chemin de la gastronomie. Si j’ai pu tomber dans la marmite, c’est que n’importe qui peut tenter le coup ! Alors, qu’est-ce que vous attendez pour vous y mettre ? Je vous mets le lien vers mon cours de cuisine, si l’envie vous en dit… 🙂 Retrouvez plus d’informations sur l’organisateur de cet atelier de cuisine diététique à Quimper.
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décembre 7th, 2017
Les gens sont de plus en nombreux à connaître ce terme dont la notoriété atteint plus de 80% dans certains milieux. Mais cela ne signifie pas que tous soient en mesure de le définir, ni de distinguer les différents logos qui prétendent attester la qualité sociale ou environnementale des produits. D’ailleurs, le commerce équitable est plus large que le système codifié qui prétend en capter l’essence ; c’est d’abord un mouvement social qui revendique, depuis plusieurs décennies déjà, des échanges économiques plus justes entre le Nord et le Sud. Ce mouvement défend l’idée que la pauvreté des pays dits « sous-développés» ne s’explique pas tant par un retard de développement, mais qu’elle résulte de modalités commerciales désavantageuses fixées par les partenaires du Nord. Deuxièmement et plus concrètement, le commerce équitable repose sur les deux principaux systèmes de commercialisation qui se sont progressivement institutionnalisés au cours des dernières années pour proposer un marché alternatif régulé en fonction d’autres principes et impliquant d’autres acteurs que le commerce traditionnel: la filière intégrée et la filière labellisée du commerce équitable. L’une et l’autre s’appuient sur des ONG qui organisent le circuit commercial tout comme elles attestent les caractéristiques équitables des produits. Au sein de la filière labellisée, un logo apposé sur les produits offre cette garantie permettant de les identifier sur les linéaires de la grande distribution et même parmi la gamme de produits proposés par les grandes entreprises traditionnelles de l’alimentation. Du côté de la filière intégrée, cela se fait à travers une distribution spécialisée et relativement étanche qui mise d’abord sur l’engagement des différents acteurs tout au long de la chaîne à œuvrer pour un commerce équitable. Ce n’est pas le produit que l’on certifie dans ce cas, mais plutôt les pratiques des différents acteurs du circuit. Enfin, le commerce équitable représente aussi une idéologie selon laquelle le commerce et l’économie en général peuvent être mis au service du progrès social, de l’équité et des valeurs de solidarité entre les peuples et les individus. Dans cette perspective, il s’intègre à la grande famille de l’économie sociale et aux différentes formes de consommation responsable ou éthique. Bref, même si on l’y réduit parfois, le commerce équitable est beaucoup plus qu’un logo, qu’il soit apposé sur un produit comme dans le cas de la filière labellisée ou accolé à l’enseigne d’une boutique du côté de la filière intégrée. Mais le logo porte néanmoins tout le questionnement et toutes les critiques qui habitent le mouvement du commerce équitable à propos d’un système commercial qui semble reproduire, sous le couvert d’une rationalité économique, des rapports de domination issus d’une autre époque.
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