Voltige à vivre allure


Lorsque l’idée d’effectuer un vol en avion de chasse m’a traversé l’esprit, il y a quelques mois, je pensais savoir à quoi m’attendre. Après tout, j’avais déjà fait un baptême dans un avion de tourisme par le passé. Je croyais donc être mûr et paré pour cette nouvelle expérience. Mais je me suis un peu avancé, comme je l’ai rapidement découvert. Car comme j’ai pu l’observer une fois en l’air, un vol à bord d’un avion de chasse est « assez » différent d’un vol à bord d’un avion de ligne. En fait, on pourrait même dire que ça n’a rien à voir. Tout d’abord, il y a le bruit et l’odeur. Le boucan des moteurs y est en effet assourdissant, et l’odeur de kérosène vous chatouille les narines en permanence ; on est loin de l’univers aseptisé d’un avion de ligne. La sensation qu’on y éprouve est également très différente. Vous vous souvenez de la légère sensation d’être écrasé sur son siège qu’on perçoit au décollage d’un Airbus ? Eh bien, on la ressent de manière continue, dans un avion de chasse. Et pour tout dire, c’est la sensation la moins brutale de toutes ! Le pilote (un ancien de la Patrouille de France) a en effet commencé par un vol somme toute classique, mais a vite enchaîné avec une session de voltige aérienne où j’ai eu l’impression d’être un objet… particulièrement fragile ! Difficile de décrire ce qu’on ressent dans un tel moment, quand on se retrouve la tête en bas lors d’un vol dos, quand on a l’impression de fondre dans son siège lors de virages particulièrement serrés ou de boucles bien vicieuses. Sur le plan physique, c’est assez dur. Les figures vous font passer de +5g à -1g en deux secondes. Je crois que l’organisme n’est pas fait pour supporter des traumatismes aussi intenses. On allait parfois si vite que mes joues étaient défigurées par la vitesse ! Et il me fallait contracter les muscles en permanence rien que pour éviter de m’évanouir ! Quand on est finalement rentré à la base, j’étais courbatu comme si on m’avait battu. Et pourtant, je réitèrerais l’expérience sans l’ombre d’une hésitation, si on me le proposait ! Comme quoi, l’homme a vraiment un fond masochiste. Si vous êtes vous aussi masochiste, alors l’expérience est parfaite. Mais dans le cas contraire, mieux vaut oublier cette expérience : on en prend vraiment plein la tronche tout du long ! Plus d’information sur cette activité de vol en L-39 en cliquant sur le site de l’organisateur.



L’évolution de l’empreinte carbone en France


Le niveau de l’empreinte carbone est orienté à la hausse depuis 1995. Cependant depuis 2010, la tendance semble s’inverser. Compte tenu de l’augmentation de la population entre 1995 et 2016, l’empreinte, rapportée au nombre d’habitant, est stable sur cette même période. L’empreinte carbone par Français est estimée à 10,7 tonnes équivalent CO2 en 2016, soit une réduction de 5,5 % par rapport à 2010 (11,3 tonnes par habitant). Par rapport à 1995, l’empreinte carbone par français est relativement stable (+ 1,2 %). Pour l’ensemble de la population, l’empreinte carbone représente 698 millions de tonnes CO2e en 2016 contre 708 millions de tonnes CO2e en 2010 (-2,7 %) et 608 millions de tonnes CO2e en 1995 soit une hausse en niveau de 13,3 %. L’évolution de l’empreinte depuis 2012 (dernier calcul détaillé disponible) présente de faibles variations interannuelles. Entre 2012 et 2016, les émissions associées aux importations ont augmenté de 3,5 % alors que les émissions intérieures (ménages + activités économiques) ont diminué de 8,8 %. Ces émissions intérieures sont sensibles à la rigueur climatique annuelle ; en 2016, année plus fraiche que 2015, l’empreinte carbone est supérieure de 1,7 % à celle de 2015. Sur la période 2012-2016, l’empreinte carbone a baissé de 2,4 % et, de 4,2 % rapportée au nombre d’habitants. Les émissions associées aux importations ont quasiment doublé entre 1995 et 2016. L’augmentation de la demande finale de la France, qui a déterminé l’accroissement du niveau de l’empreinte, s’est accompagnée d’une hausse de la consommation de produits et de services importés. Pour autant, bien que les économies des pays exportateurs présentent généralement des intensités en GES plus élevées qu’en France, l’évolution de la part des GES associée aux importations ne signifie pas qu’un report de la demande finale importée vers la production intérieure aurait induit une baisse du niveau de l’empreinte. Contrairement à l’empreinte carbone, les émissions territoriales (inventaires nationaux) ont sensiblement diminué depuis 1995.