Taux de pauvreté : 14 % de la population en 2014


En 2014, en France métropolitaine, le niveau de vie médian de la population (personnes vivant dans un ménage) s’élève à 20 150 euros annuels et n’évolue pas depuis le début de la crise en 2008. Les familles monoparentales ont le niveau de vie le plus faible avec 14 660 euros annuels. Les 10 % de personnes les plus modestes ont un niveau de vie inférieur à 10 770 euros/an. Les 10 % les plus aisées ont un niveau de vie au moins 3,5 fois supérieur, au-delà de 37 260 euros/an. Le seuil de pauvreté, à 60 % du niveau de vie médian de la population (seuil retenu le plus souvent au niveau européen), s’établit à 1 008 euros mensuels. La pauvreté, mesurée par référence à ce seuil, concerne 8,8 millions de personnes soit 14,1 % de la population. En 2014, 65,8 % des ménages bénéficiaires du RSA socle vivent au-dessous du seuil de pauvreté contre 41,7 % des ménages qui perçoivent le minimum vieillesse. Le taux de pauvreté au seuil de 50 %, qui cible une population plus pauvre que le taux au seuil de 60 %, concerne 8,1 % de la population métropolitaine en 2014 contre 8,5 % en 2012. La composition de la population la moins favorisée se modifie peu : la pauvreté, au seuil de 60 % du niveau de vie médian, concerne 36,6 % des chômeurs et 31,1 % des inactifs, dont les étudiants. Hormis chez les 50-74 ans, la proportion de femmes en dessous du seuil de pauvreté est plus élevée que celle des hommes. Les familles monoparentales sont les plus pauvres avec un taux de 37,9 %. D’importantes disparités régionales sont également observées : en France métropolitaine, en 2013, la Corse, les Hauts-de-France, la région PACA et l’Occitanie présentent les taux de pauvreté les plus élevés ; en Corse, le taux de pauvreté est particulièrement élevé chez les personnes de 50 ans et plus, alors que dans la région Hauts-de-France, elle concerne plus particulièrement les personnes de moins de 30 ans. Cependant, ces disparités sont fondées sur les revenus disponibles et ne prennent pas en compte les différences du coût de la vie selon les zones géographiques.



Ecoute et consultanat


Mercredi dernier, j’ai suivi un séminaire à Amsterdam où la base du métier de consultant a d’après moi été nettement mise en évidence. La base de ce métier consiste en effet, plus que toute autre chose, à gérer les relations interpersonnelles. Et il ne s’agit pas seulement de contrôler les techniques de communication, comme le pensent souvent les consultants de la vieille école. Pour bien diriger son travail, bien communiquer et arriver à optimiser la capacité relationnelle des collaborateurs, le consultant doit surtout se connaître parfaitement lui-même, mais aussi être lucide quant à l’image qu’il renvoie aux autres. Enfin, il lui incombe d’ouvrir son propre cadre de référence à la compréhension générale. La notion de cadre de référence peut se définir grâce aux récurrences qui gouvernent les représentations et les comportements, qui constituent la logique dominante. Elle se définit comme l’ensemble des éléments visibles, à caractère permanent, ayant une incidence sur les faveurs cognitives et les agissements d’un individu. Sa reconnaissance permet une excellente compréhension des canons de communication et d’action d’autrui, et aussi de ses axes potentiels d’évolution. Entamer cette démarche pour lui-même tout d’abord permet au consultant non seulement de s’améliorer, mais aussi d’en maîtriser les ressorts lorsqu’il l’applique ensuite à autrui. Le consultant qui n’a pas avancé dans cette démarche a aisément tendance à imposer son propre cadre de référence, au lieu de se mettre en phase avec celui du client. Un mauvais choix qui se caractérise par une sanction immédiate : une réponse délivrée hors du cadre de référence de la direction a les plus grandes chances d’être refusée. Comprendre la logique dominante est donc l’une des clés de facilitation de la communication avec la direction. Une intervention de conseil, après tout, c’est on le dit souvent 70 % de communication ! Il est évidemment impossible d’imposer à autrui de bouleverser son cadre de référence. Toutefois, la prise de conscience est en soi un prélude de changement. Il est alors concevable de s’extraire de soi, de ne pas repousser systématiquement l’incompréhension et les torts. Dès cet instant, le consultant peut communiquer plus efficacement et totalement se consacrer à l’accompagnement des équipes, car il peut appréhender l’activité selon différentes perceptions et comprendre les différents acteurs en jeu. Fin du fin, il est capable de se taire pour écouter les autres. Toutes choses qui peuvent paraître évidentes mais sont rarement appliquées au quotidien. En tout cas, le propos de ce séminaire concorde complètement avec mes propres opinions, et je ne suis pas sorti de mon cadre de référence lors du séminaire. 🙂 Retrouvez plus d’informations sur l’organisateur de séminaire entreprise à Amsterdam.